Une extraordinaire lettre de Alex GERAERDTS

Stéphane DAENENS publie sur son site Plainte collective une extraordinaire lettre d’un Monsieur Alex GERAERDTS, Directeur à la Ville de Bruxelles, datée du 23 juillet 2024.

Lettre de Alex GERAERDTS

On a du mal à croire ce qu’on y lit : un horodateur n’est — selon M. GERAERDTS — hors d’usage que lorsque tous les autres moyens de paiement (p.ex 4411 ou SMS) ont été épuisés !

L’horodateur physique remplit-il encore une fonction ?

On notera qu’on ne parle tout à coup plus d’horodateur « adjacent » :

On ne doit pas avoir la bonne version du « Règlement »…

A quoi, dès lors, les horodateurs (physiques) servent-ils, puisqu’ils comptent pour du beurre ?

Monsieur GERAERDTS confond l’appareil (l’horodateur) et le paiement (quel que soit son mode) : cela s’appelle un raisonnement téléologique (qui repose sur la finalité).

Et, sans vouloir être méchant, on relèvera que M. GERAERDTS s’embrouille dans son tortueux raisonnement : « Ce n’est que si une personne se retrouve dans l’incapacité technique de ne pas pouvoir payer son stationnement qu’elle doit alors mettre son disque de stationnement et ce comme demandé par le code de la route… »

Ah ! Les redoutables doubles négations*!

Au moins, cet Alex-là communique son nom en entier — enfin… presque, puisque son véritable prénom est Alexandre — avec son adresse e-mail… 😀

Plainte collective

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* On peut à cet égard rappeler le célèbre – et cocasse – décret français du 11 novembre 1917 sur la police des chemins de fer, article 78 : « Il est interdit aux voyageurs… 5° de monter ou descendre ailleurs que dans les gares et lorsque le train est complètement arrêté », ce qui, littéralement, obligeait les voyageurs à sauter du train en marche. En 1930, la Cour de cassation française a approuvé la condamnation d’un voyageur qui était descendu d’un train en marche, considérant qu’il fallait redonner au texte son sens évident, et que les juges ont la capacité d’interpréter contra legem (contrairement à la lettre de la loi) : l’interprétation stricte n’est donc pas (toujours) synonyme d’interprétation littérale…

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